Un championnat de catch philosophique orchestré par Cyril Hanouna : quand la politique rencontre le ring

Quand les idées s’écharpent en lycra sur W9 et TPMP

Projetons-nous pas très loin dans le futur : en ce doux mois de septembre 2025, la France découvre une nouvelle forme d’éloquence : le catch idéologique.
Sous la houlette de Cyril Hanouna, reconverti en arbitre médiatique avec une impartialité toute relative, W9 lance un championnat de catch des chroniqueurs aussi improbable qu’hilarant avec son émission devenue fétiche : TPMP.

Un match MainEvent qui se démarque au Wrestlemania de Baba

Le match star sera certainement le match de championnat de catch TPMP par équipe qui clôtura alors le spectacle…
Un event qui bouclera les combats passés sur le ring entre Divizio contre Guillaume Genton, Jordan Deluxe face à Raymond Abou qui veut lui apprendre comment s’endurcir ou encore le championnat féminin des Divas TPMP Kelly contre Polska et l’incroyable combat pour le titre de champion Poids-lourds entre Danielle Moreau dit « la chaudière » contre Valérie Bénaïm dit « la boulette de Tunis »

Commenté par Nelson Monfort et Philippe Candeloro, tous ces combats ne manqueront alors pas de panache…

D’un côté, en rouge flamboyant pour symboliser l’héritage gauchiste et l’esprit de La France insoumise, le tandem Thomas Guénolé et Gilles Verdez.
De l’autre, en bleu clair, le duo conservateur Éric Naulleau et Yann Moix.

Un choc des titans, ou plutôt des ego, où les coups bas philosophiques promettent de voler aussi bas que les prises de catch.

Chapitre 1 : Les gabarits entrent en scène

Dès les premières minutes, le contraste saute aux yeux.
Guénolé et Naulleau, tels des Jean Gabin ou Lino Ventura modernes, imposent leur carrure massive, un mélange de charisme brut et de nonchalance virile.
Face à eux, Verdez et Moix, plus proches du physique nerveux de Bourvil ou de l’énergie hystérique d’un Louis de Funès, misent sur l’agilité et les gesticulations théâtrales.

On imagine déjà Guénolé, regard sombre, tentant un placage digne d’un film noir, tandis que Verdez, en éternel agité, esquive en hurlant des slogans révolutionnaires ou des déclarations façon Rocky Lfiste du style :

Fatouuuu je t’aimmmeeee ! Regarde-moi brosser ces cons !

Naulleau, lui, reste stoïque, distribuant des uppercuts verbaux entre deux prises, pendant que Moix, fidèle à lui-même, enchaîne les pirouettes et les tirades existentialistes.

Chapitre 2 : Le catch des idées

Le combat prend vite des allures de farce métaphysique.
Guénolé soulève Moix avec une aisance déconcertante, le projetant dans les cordes comme on rejette une idée absurde en débat.
Mais Moix, tel un roseau qui plie mais ne rompt pas, revient avec une clé de bras improbable, criant :

Nietzsche l’aurait fait !

Verdez, de son côté, tente une prise sautée sur Naulleau, qui l’intercepte d’un revers nonchalant, murmurant :

Tu devrais lire plus de Tocqueville, mon petit.

Hanouna, en arbitre dépassé, hurle dans son micro :

On veut du spectacle, pas du séminaire ! On s’emmerde là bande de rmal !

Le public, hilare, oscille entre applaudissements et consternation.

Chapitre 3 : L’ARCOM met fin au bal

Alors que le match atteint son paroxysme – Verdez perché sur les épaules de Guénolé pour un double salto arrière face à un Naulleau prêt à répliquer avec une chaise –, l’écran devient noir.

L’ARCOM, dans un élan de vertu médiatique, coupe la diffusion.
Trop de philosophie ? Trop de catch ? Nul ne sait.
Le vainqueur reste un mystère, laissant les spectateurs sur leur faim, entre rires et spéculations.

Hanouna promet une revanche, mais pour l’heure, la morale est ailleurs : dans ce ring, les idées, comme les corps, s’entrechoquent sans jamais vraiment triompher.

Ceci est bien évidemment une parodie et un billet d'humour. 
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